Patrick Persée, l’ancien rasta de l’Océan Indien, s’est un peu assagi, a surtout gagné en maturité, en professionnalisme, et sort aujourd’hui un single 5 titres étonnant, bientôt suivi d’un album. "Ti pas ti pas", comme on dit à Piton Saint-Leu, village des hauts de La Réunion où habite le chanteur, Patrick Persée est sorti de la galère, de la misère, de l’alcool, grâce à la musique et à sa basse.

" Ti galet", son premier album reggae sorti en 1992, résolument reggae, l'a emmené sur les scène du Printemps de Bourges et du Zénith. Un an plus tard avec son groupe Persée Poliss, Patrick sort " arrét la guer", toujours en créole, se produit à Paris, au Festival Africolor, à Amsterdam, à Cologne. Puis viennent "Ying Yang", sorti en 1994, et "Di pa papa", en 1997. Aujourd’hui, ce "zembrocal" musical s’enrichit encore de nouveaux horizons, franchit l’Océan Indien pour flirter avec la world music, mariant sa musique et les professions de foi des rappeurs de la banlieue parisienne.

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