Gramoun Lélé, Julien Ernest
Philéas de son vrai nom , s’est en
effet lancé dans le maloya traditionnel avec pour modèle le chanteur
Arsène Madia, son propre oncle. Fils d’un "Jako" (danseur de rue
traditionnel) et d’une mère "métissée-malgache". Le chanteur détient dès
son plus jeune âge les racines musicales et linguistiques de son maloya.
Dès l’âge de 18 ans, le jeune homme commence à chanter dans
les services "kabaré", et à s’accompagner d’un accordéon.
En 1977 la troupe voit le jour : Depuis sa formation la troupe n’arrêtera
plus de tourner, et de perfectionner l’idée d’un
maloya traditionnel brut et sans concession. À ce jour, le groupe de
Gramoun Lélé se compose de douze personnes (7 musiciens et 5 danseuses),
parmi lesquelles sept sont les propres enfants de l’artiste. Véritables
piliers de la culture maloya, Gramoun Lélé et sa troupe sont aujourd’hui
devenus les ambassadeurs de la Réunion et son folklore dans les plus
grands festivals du monde. La troupe s’est en effet déjà produite dans
près d’une quinzaine de pays (Canada, Norvège, Suède, Finlande, Belgique,
Allemagne, Afrique, Japon, Brésil, Madagascar, etc…).
La production
discographique de Gramoun Lélé est également riche : Namouniman, premier
album du groupe, sera suivi de Soleye et Dan Ker Lélé, sur le catalogue
Label Bleu. L’artiste fera également quelques apparitions sur des
compilations (notamment Bourbon Maloya), et participera à l’enregistrement
de l’album du futur album de Bob Brozman.