Le climat |
Située à 200 km au nord du tropique du
Capricorne, la Réunion connaît un climat tropical, un « climat des Iles»,
chaud et humide.
DES TEMPERATURES DOUCES ET ASSEZ REGULIERES : La chaleur, qui affecte toute l’année les côtes et les basses pentes, est modéré par l’influence de la mer et des vents alizés. Les températures moyennes annuelles sont relativement élevées car il y a peu d’écart entre les températures les plus chaudes et les froides enregistrées par une même station. Cependant, celles-ci s’abaissent avec l’altitude et, à la plaine des Cafres, il arrive parfois qu’il gèle. La Réunion connaît deux saisons. L'hiver austral, de mai à octobre, est la saison fraîche et sèche. L'été austral, de novembre à avril, est humide et chaud. L'été est aussi la période des cyclones. LES VENTS :
Durant l’année
les alizés venus de l’Est et du Sud - Est soufflent sur le Sud de l’Océan
Indien. Il en résulte deux grandes régions climatiques pour l’île
: Mais la combinaison du relief, de l’exposition aux vents et de l’altitude engendre une multitude de micro-climats. LES PLUIES :
La Réunion
reçoit des pluies abondantes mais mal réparties dans le temps et dans
l’espace. Dans les pays tropicaux, les pluies déterminent les saisons. On
distingue, de mai à octobre, une saison fraîche et sèche (1/3 des
précipitations annuelles) et, de novembre à mars, une saison chaude et
humide (2/3 des précipitations) avec la moitié des précipitations
annuelles se produisant durant le premier trimestre de l’année. LE REGIME TORRENTIEL DES COURS D’EAU : Les trois principales rivières sortent des cirques. La rivière du mât, la plu longue (34,7 km), vient de Salazie, la rivière des Galets, de Mafate et le Bras de Cilaos du cirque du même nom. 750 « ravines » naissent dans les cirques et sur les pentes. Elles ont presque toutes la même longueur (10 à 12 km). Le régime du cours supérieur des rivières (nommé bras) est celui des
torrents de montagne avec fortes pentes et cascades, rejoignant en général
des « bassins ». Près des côtes, les pentes s’adoucissent et les rivières
décrivent des méandres jusqu’aux embouchures. |